[i]Malgré l'aura particulière émanant de l'ange, presque personne ne pris garde à son retour.
Il restait là, immobile à regarder ses frères attendant l'irrésistible moment ou il devrait sortir et se saisir de son épée pour trancher la chair des assaillants et leur montrer qu'il leur restait du chemin avant d'arriver à leur fin. Le moment venu, comme à son habitude avant une attaque, il s'approcha lentement de sa victime avant de se ruée à une vitesse fulgurante sur elle quand seuls quelques lieues les séparer.
Ce soir là, ce fut un paria dénommé Kalas qui était la plus grande menace à portée de fer. En quelques coups d'épée et un légéer flot paroles et regards aux anges alentours, le sort du paria fut scellé. Mariette vient achever Kalas.
Tant bien même, que ce paria eut été exécuté, il restait bien d'autres ennemis très puissants qu'il faudrait combattre, pour lesquels il lui faudrait le soutien de ses compagnons d'armes de la Section 13. Mais pour l'heure très peu étaient présents, certains avaient jugés meilleurs de désobéir ouvertement aux consignes pour aller défendre une autre porte, d'autres allaient, venaient et mouraient sans cesse sur ce même front.
Il demeuré délaissé et le soir même, les rangs angéliques furent attristés par un terrible événement, la chute du premier pilier de Notre Dame. Cette porte qui avaient toujours été défendue par les meilleurs guerriers angéliques et qui avait su enrayée les plus grandes coalitions ennemies. Désormais cela appartenait passé, ce temps était bel et bien révolu, ces guerriers étaient morts ou exilés.
Bizarrement, nombre d'anges semblaient se moquer de la chute du pilier, d'ailleurs ils furent nombreux à parodier sa présence en prenant tous des positions des plus ridicules. Voilà a quoi se résumait une partie des derniers défenseurs de Notre Dame.
Mais le pire vint, à l'arrivée des Gargouilles réveillées par la chute de la porte. Certains anges les frappèrent, elles qui n'aspiraient pourtant qu'à chasser les oppresseurs pour retourner à leur sommeil éternel. Il faut dire qu'elles poussaient des cris peu communs et que leur apparence les rapprocher plus de l'engeance démoniaque que des anges mais cela ne devait pas constituer une raison à leur exécution.
Ce fut dans cette même soirée que le destin de l'ange bascula...